Les Dao habitent dans des villages populeux ou se dispersent en petits hameaux isolés au flanc des collines ou au pied des montagnes près d’un ruisseau. Leurs maisons sont à mêmes le sol, soit sur pilotis, soit mi sur pilotis – mi de plain pied.
Dans les zones de montagne rocheuses, les Dao sédentarisés pratiquent la culture du maïs, du millet, du manioc et du seigle sur des champs fixes ou d’assolement sur des petites parcelles des montagnes encaissées entre les roches. Les Dao exploitent aussi des brûlis itinérants et y plantent riz ou maïs pendant 2-3 ans et puis ils vont défricher de nouveaux terrains. On élève des volailles, des bestiaux pour les manger ou pour avoir du fumier afin d’enrichir le sol. Certains sont des bêtes de selle et de bât importants de chaque famille. À côté de l’agriculture, on exerce des artisanats comme le tissage, la vannerie des objets ménagers en bambou et en rotin.
Des groupes locaux des Dao habillent le même : un pantalon teinte à l’indigo dont l’enfourchure est large, une veste courte de couleur indigo aussi pour les hommes; une couvre-sein, une veste courte, une jambière, un turban qui sont tapageurs pour les femmes. Tous les Dao préfèrent des parures d’argent parce que ceux sont beaux, chassent des esprits malfaisants ou des maladies et accueillent la bonne chance.
Dans les régions de grande concentration Dao, ce sont les Dao qui tiennent le pouvoir administratifs, de l’échelon district (châu) jusqu’à la base. Selon certains textes anciens, l’origine des Dao se compose de 12 lignages dont le Bàn est l’aîné. Chaque lignage se divise en branches dont le chef (tộc trưởng) est responsable du culte des ancêtres et donne des décisions importantes. Dans chaque famille, les hommes saisissent le pouvoir le plus haut.
Le mariage traditionnel se produit des rituels compliqués: les fiançailles, le mariage, la première visite des mariées à la famille de la conjointe. Tout d’abord, on pratique une dévination au but de savoir que le destin de ce couple convient l’un à l’autre. Puis, dans les fiançailles, la famille de l’époux apporte des offrandes destinées chez l’épouse comme viande, poulets et argent. Pendant un an des fiançailles au mariage, la fille brode sur les vêtements nuptiaux. Dans la cérémonie de mariage, on conduit l’épouse, chante et dance jusque chez le conjoint. La femme doit franchir des ciseaux administrés un sacrement par le thầy cúng (un sorcier spécialisé qui pratique des cérémonies de culte).
D’une part, les Dao pratique le culte des ancêtres dans leur propre maison ou chez le chef du lignage, d’autre part, ils croisent aux croyances primitives. Les trois religions (Taoïsme, Confucianisme, Bouddhisme) ont de l’influance importante sur leurs pensées.
La culture traditonnelle des Dao est riche et diverse qui sont léguée de génération en génération de façons orales ou écrites. Les Dao peuvent chanter, jouer des instruments, composer ou improviser des chansons folkloriques dans les fêtes, les cérémonies, chez leur ou au marché, notamment les jeunes qui se connaissent et relèvent leurs sentiments amoureux travers des chansons. Les jeux populaires sont très intéressants comme jouet de la toupie, de la boule d’étoffe (ném còn)… qui requièrent l’habileté, la vue perçante et le savoir-faire.