Les Nùng se composent des groupes locaux tels que Nùng Khèn Lai, Nùng Giang, Nùng An, Nùng Inh, Nùng Lòi, Nùng Phàn Sình, Nùng Cháo, Nùng Quý Rịn, Nùng Xuồng, Nùng Dín, Nùng Tùng Slìn. La population des Nùng est estimée de 968.800 personnes qui vivent principalement dans les provinces de Cao Bằng, Lạng Sơn, Thái Nguyên, Bắc Giang, Lào Cai. La langue de Nùng appartient au groupe des langues Tai-kadai.
L’écriture Nôm Nùng qui utilise les sinogrammes chinois et le chinois afin d’écrire le registre généalogique du linage, des chansons ou des textes pour le culte…
La maison des Nùng est bâtie soit à même le sol, soit à moitié sur pilotis, avec des murs en pisé et un toit couvert de tuiles. Celle-ci se divise en deux parties suivant la largeur: l’autel des ancêtres et le salon à la partie antérieure ; les chambres à coucher et la cuisine à la partie postérieure.
Les hommes Nùng habillent une veste teinte en indigo au col officier et boutonnée sur le devant comme chez les ethnies voisines de la haute-région du Nord Vietnam. Les femmes portent une veste à cinq pans boutonnée sur le côté dont les manches s’agrémentent de pièces d’étoffe de couleurs diverses, et l’ourlet, d’une bordure différente selon les groupes. Quand on travaille ou charge quelque chose, les Nùng peuvent porter un petit coussin sur les épaules et un tablier, attaché sur le devant au but de protéger leurs vêtements.
Les Nùng ont l’expérience de l’agriculture dont le maïs et le riz sont leur principale nourriture. On sait exploiter les rizières inondées sur lesquelles on pratique la culture intensive et enrichir le sol en engrais. Les Nùng plantent également des arbres futiers, des plantes industrielles, des légumes, des bambous… En bref, les Nùng sont parmi les plus doués pour le jardinage du Vietnam. Les artisanats sont développés et variés pour les besoins locaux et d’une pratique courante. Le tissage, la menuiserie, métier de forgeron, la céramique, la vannerie, le fabricant de papier dó, … est les plus populaires.